À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Une femme suit un homme comme son ombre, depuis la naissance de celui-ci jusqu’à sa mort, à la manière d’une Parque.
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Commentaires
Lire « La Parque » constitue une dure épreuve dont plusieurs ne viendront sans doute pas à bout. L’auteure s’égare en effet dans toutes sortes de considérations socio-philosophico-existentielles qui font perdre au lecteur le fil du récit et le découragent tout à fait. « [...] il souffrait d’exister, il n’en pouvait plus de grandir, il a très vite compris que la vérité n’est pas ce que l’imagination veut bien croire ; il a douté de la sincérité, de la bonté, de ma bonté ; jamais je ne le quittais, jamais je ne l’abandonnais à son mal de vivre, il était jeune… »
Plusieurs phrases de ce genre, exagérément longues, comportent une multitude de propositions coordonnées par des virgules et des points virgules, ce qui contribue à rendre le discours échevelé et confus. L’héroïne pourrait tout aussi bien être l’ombre, la mort, le destin qu’une sorte de double féminin de l’homme. Le style est verbeux et ronflant, au point que le propos est dilué dans le flot étourdissant de mots. Certaines expressions en affligeront plus d’un : « l’homme marginal-normal », « l’homme-mon-amour ». Pour être tout à fait juste, il faut mentionner que la seconde phrase est bien réussie. Dommage que les autres ne lui aient pas ressemblé !
Que ce texte relève davantage des formes libres (écriture éclatée) que du genre narratif n’excuse en rien son inconsistance. [LM]
- Source : L'ASFFQ 1989, Le Passeur, p. 31-32.