À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Clovar et Iram s’enfuient dans le désert au sud du Saguenar. Quand leur véhicule tombe en panne, Iram chante et une sphère se pose près d’eux. Ses occupants, la belle dame blanche et des nains serviteurs, veulent obliger Iram à rentrer sur Dao-88, car elle est de la famille de Loho, le chef des Imos. Clovar les accompagne dans l’anti-univers. C’est finalement l’Africar qui accueille les Imos, par intérêt pour les possibilités d’évolution qu’offrent les étrangers. Clovar revient au Saguenar cinq ans plus tard car Iram l’a quitté. Il retrouve la petite bande d’autrefois et le pays de son enfance.
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Commentaires
Avec quelle satisfaction ai-je tourné les pages du dernier épisode ! La qualité du feuilleton de Claude Jasmin, Partir ?, ne s’améliore pas dans ces six épisodes. Les contradictions, pour n’en signaler qu’une, abondent toujours : une note en bas de page, dans le cinquième épisode, précise que Québecar est le nom de la capitale et Québar, du pays. Or, dans le septième épisode, le pays se nomme Québecar. Les invraisemblances sont légion : les militaires tentent d’arrêter, au moyen de barrages maritimes, des sphères qui se déplacent en volant (!) ; Lizar, qui est médium, voit la « technologie » déployée dans la sphère, elle devine la configuration interne de la boule, elle décrit les vêtements des personnes qui y voyagent… et son père se déclare déçu. Et que dire de la naïveté du narrateur qui se demande si le geste « bras levés, mains ouvertes à plat, vers nous tous » est un symbole pacifique ou menaçant.
La science-fiction offerte aux adolescents dans ce feuilleton est ridicule. On fait état de « sondes nucléaires, de machines atomiques détectrices de matières inconnues et de rayons supra ceci et cela, de laser nouveau, de fibres maxi-optiques ».
Informations géographiques douteuses, approximations, répétitions des situations et des informations, psychologie simpliste des personnages complètent le lot des travers de ce feuilleton dont l’œuvre de Claude Jasmin aurait pu fort bien se passer. [FP]
- Source : L'ASFFQ 1991, Le Passeur, p. 93-95.