À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Un homme appelé le passeur aide un couple à fuir le pays des immortels au profit d’un monde meilleur.
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Écrire un texte bref qui ne paraisse pas futile, sans recourir au gag ou à la chute, n’est pas donné à tout le monde ou au premier venu. Jean Pettigrew, on en conviendra, n’est pas tout le monde ni le premier venu. « Le Passeur » est un bel exemple d’un texte bref où aucun mot n’est de trop. Pourtant, il nous laisse soupçonner, de façon très allusive, une réalité étouffante.
Ce que fuit le couple, en définitive, c’est l’immortalité qu’on aurait tort, ici, d’associer au bonheur ou à un état idéal de perfection. Ce texte nous rappelle aussi que Pettigrew est un tendre comme nous l’avait révélé sa nouvelle « La Vallée des montgolfières ».
Qu’on ne se méprenne pas : le passeur s’appelle bien Pettigrew et non Charon. La nouvelle représente tout ce qui est contenu implicitement dans le nom de la maison d’édition qu’il a créée pour publier L’ASFFQ. Un manifeste de l’imaginaire au service d’une raison sociale. [CJ]
- Source : L'ASFFQ 1989, Le Passeur, p. 164-165.