Paxcow

Été 1938 : Aménophis pleure la mort de son épouse Abigaïl, survenue dans un bête accident. Persuadé qu’il ne pourra pas vivre sans elle, le jeune homme fait un pacte délirant avec Paxcow, un être mystérieux qui lui promet de ramener Abigaïl à la vie, à la condition qu’il lui donne sa vie, ou celle d’un autre humain, en échange. Les années passent, et la quête d’Aménophis demeure infructueuse, jusqu’au jour de sa rencontre avec Abel, à son tour déchiré par la mort de sa bien-aimée Myriam.

S’il était possible de ramener à la vie quelqu’un qu’on aime, le ferait-on ? Sans aucun doute ! Le soir de la mort de son épouse adorée, Aménophis n’hésite pas deux secondes avant d’accepter la proposition de Paxcow. L’être immortel lui promet de ressusciter son épouse Abigaïl, mais évidemment, il y a un prix à payer, qui n’est pas si élevé que ça finalement. En fait, Aménophis a deux choix, et il opte pour le moins coûteux des deux : trouver un humain qui accepte de mourir à sa place.

Sa quête est longue, mais il finit néanmoins par rencontrer Abel, un jeune homme qui n’a plus rien à perdre. À la suite de la mort de son épouse Myriam, il est seul au monde et n’a plus de raison de vivre. Sans poser de question, Abel accepte de suivre Aménophis devenu un vieillard jusqu’à Saint-Isaac, une ville qui n’existe sur aucune carte.

La seule surprise de sa nouvelle, Hugues Morin la garde évidemment pour la fin, et il faut bien l’avouer, il s’agit d’un retournement de situation plutôt convenu, étant donné qu’en bout de ligne, tout le monde a ce qu’il voulait. Prévisible et sans mordant. [CF]

• Source : L'ASFFQ 1993, Alire, p. 145.