À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Un veilleur de pendus exerce sa profession dans une prison. Il a un jour à veiller un pendu différent des autres. En dépit de la peur qu’il lui inspire, le veilleur s’endort. Un soupir le réveille. Le mort respire, bouge et oscille au bout de sa corde ! Le gardien se cache, entend rire aux éclats. Soudain, la corde se rompt et la tête du pendu roule à ses pieds et se perd à jamais.
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Commentaires
Drôle d’hypersensible, ce veilleur de pendus ! On se demande comment il a pu gagner sa croûte jusque-là. Remarquez qu’on partage sa terreur quand la tête du pendu s’en va se perdre dans on ne sait quel univers parallèle… Cette histoire de buveur innove au Québec (1964), mais s’inscrit dans une thématique d’horreur très classique. L’écriture est honnête, dépouillée. On lit le texte et on se dit : « Ah ? Rien que ça ? » L’auteur en était à ses premières armes avec l’imaginaire. Bref, un document historique pour mesurer le chemin parcouru tant par le fantastique québécois que par le Tremblay du plateau Mont-Royal. [MB]
- Source : L'ASFFQ 1987, Le Passeur, p. 179.