À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Un tas malodorant entre dans le bar tenu par Formule et se transforme en monsieur gras. S’ensuivent une bagarre et le viol d’une jeune infirme. Puis entrent à leur tour les messes basses qui cherchent le tas, ce dernier les ayant supposément violentées. Le tas n’étant pas là, elles violent le patron et son éléphant à élytres. Les basses messes retrouvent le tas au Pôle Sud et le tuent.
Commentaires
Ne me demandez pas qui sont ces tas et ces messes basses, ni de vous expliquer ce charabia. Après un long premier paragraphe incompréhensible, on comprend que l’auteur n’a voulu que s’amuser avec un crayon et une feuille de papier. Du moins, on l’espère pour lui. Car si Jeannoël Chouinard, avec ses jeux de mots pénibles, ses néologismes le plus souvent ratés, ses assonances infantiles et ses allusions scatologico-sexuelles, prétend avoir écrit là une sorte de prose poétique, il se fourre le doigt dans l’œil jusqu’au tas de messes basses ! Je préfère penser qu’il s’agit d’un exercice de style ou, plus probablement, d’une expérience d’écriture automatique. Activité très saine, s’il en est. Le malheur, c’est que Carfax ait accepté de publier ça, ne rendant ainsi service à personne en ce bas monde et surtout pas à Carfax soi-même.
Dites, monsieur Chouinard, votre soufflé au vagin… ? Franchement, c’est quoi l’idée, merde ? [DC]
- Source : L'ASFFQ 1986, Le Passeur, p. 53.