À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
La première neige de l’automne ralentit sérieusement la circulation. La chaussée glissante rendue doublement dangereuse par la visibilité réduite empêche tout dépassement. Un camion s’avance sur le pont et le traverse avant que ce dernier ne disparaisse jusqu’au retour des beaux jours.
Commentaires
La nouvelle de Michel Bélil est construite comme un fait divers. Le texte à l’écriture syncopée traduit l’habituel laconisme des chroniqueurs. Le narrateur décrit les faits brièvement, d’un ton sec. Pourtant, des éléments étranges bouleversent, peu à peu, le déroulement du récit. Le fantastique surgit, introduisant le doute et l’angoisse .
Habilement, le narrateur concentre l’attention du lecteur sur un événement secondaire afin de mieux l’attirer dans un univers farfelu et déroutant.
Cette nouvelle sans prétention possède les charmes d’une imagination débridée alliée à un humour pétillant. Prenez garde aux ponts frileux ! [DP]
- Source : L'ASFFQ 1987, Le Passeur, p. 29.