À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Kangou Route, du journal des employés du ministère des Transports, participe au voyage dans les Antilles organisé par l’Union des mascottes et ayant lieu durant le Temps des fêtes. Plusieurs autres mascottes l’accompagnent, dont la Panthère Rose, le Schtroumpf Nageur et Koko le koala (qui annonce une nouvelle boisson gazeuse : le coca-coala). Arrivés sur l’île Saint-Martin, ils font la rencontre d’une mascotte d’origine extraterrestre, Lemayk Maylek de la planète Razzland. Échouée en Gaspésie en plein hiver, raconte-t-elle, elle fut aussitôt confondue par des enfants avec le Père Noël dont elle accepta volontiers de jouer le rôle.
Commentaires
Le journal L’Équipe n’ayant aucune prétention littéraire et encore moins science-fictionnesque, il serait déplacé de critiquer le texte de Michel Bélil sur ces deux terrains-là. Par ailleurs, je n’ai pas lu les trois premiers contes de Noël mettant Kangou Route en vedette, ce qui m’évite la possibilité de comparaisons.
Disons donc que « Le Premier Noël de la Razztronaute » est une fantaisie légère, sans prétention autre que celle d’égayer temporairement les lecteurs du journal. On peut toutefois y noter une intention parodique à peine marquée. L’univers de la fonction publique et le monde syndical y sont frôlés de l’aile, tandis que la très québécoise opposition voyage-dans-le-sud versus mon-pays-c’est-l’hiver en constitue le thème central.
Par son style simple et son contenu facile, le récit est à la portée des enfants tout autant que des adultes. [DC]
- Source : L'ASFFQ 1988, Le Passeur, p. 25.