À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Max Dubois et Joe Picard sont employés par leur ville pour attraper les chiens errants afin de limiter leur surpopulation. Un soir où les prises se font rares, ils s’aventurent dans un quartier mal famé. Ils trouvent rapidement un chien, mais celui-ci se transforme quand ils tentent de l’attraper : ce n’est pas un chien, c’est un loup-garou, qui tue les deux hommes. Il ramène la tête de Joe à ses congénères, les prévenant que les ramasseurs sont tout près.
Commentaires
Mélange de bandes dessinées et de texte traditionnel, « La Prise » a tous les ingrédients d’une nouvelle courte, bien punchée et contenant juste assez d’éléments pour attirer l’attention. Certes, le sujet n’a rien de véritablement original, les histoires de loups-garous étant légion, mais le traitement reste très honnête. On y mêle deux hommes qui sont à l’affût des chiens errants à une bande de loups-garous à l’apparence justement canine qui essaient de passer inaperçus. Quand le loup-garou qu’ils tentent d’attraper se transforme, passant de simple chien à bête féroce, les deux comparses sont terrorisés et ne vivent d’ailleurs pas bien longtemps après !
L’écriture est simple, sans rien de particulier, mais elle soutient quand même une bonne histoire. Tous les protagonistes sont à peine esquissés, leur psychologie réduite au strict minimum, mais vu le court format du texte, c’est compréhensible. Les passages sous forme de bandes dessinées et les autres illustrations ajoutent un cachet singulier à cette nouvelle qui, pour le reste, ne se démarque pas de façon particulière. [MC]
- Source : L'ASFFQ 1995, Alire, p. 176.