À propos de cette édition

Éditeur
Dominique et compagnie
Titre et numéro de la série
Carll et Novy
Titre et numéro de la collection
Alli-bi
Genre
Science-fiction
Longueur
Novelette
Format
Livre
Pagination
105
Lieu
Saint-Lambert
Année de parution
1999
ISBN
9782895120315
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Carll apprend deux bonnes nouvelles : d’abord, on a découvert la substance sans laquelle les hénichs ne peuvent survivre et ensuite, sa mère est sur le point de terminer le perfectionnement d’un téléporteur. Le seul problème est qu’elle n’a pas encore trouvé le moyen de ramener les objets qu’elle avait envoyés. Pendant une visite non permise dans les laboratoires où se trouve le téléporteur, Novy, le hénich de Carll, est transporté accidentellement sur une planète très chaude. Comme les représentants de son espèce ne peuvent survivre longtemps sans « marium », Carll suit le même chemin.

Cette planète est occupée par les Grrihs, les féroces et implacables ennemis des humains. Or, ceux-ci sont en train de développer leur propre version du téléporteur. L’appareil leur permettrait d’envahir les mondes humains à leur guise. Un jeune Grrih, qui doute des objectifs et des motifs de l’expansion de sa race, perçoit sur ses appareils un influx soudain d’énergie suivi d’un autre. Carll et Novy sont rapidement capturés.

Après une douloureuse réflexion, et conscient du sort qui les attend, le jeune Grrih décide d’aider l’humain et son animal à s’enfuir. Après de nombreuses péripéties, ils accèdent enfin au téléporteur grrih, mais celui-ci refuse de fonctionner. Ils sont sur le point d’être capturés à nouveau lorsqu’ils se retrouvent sur Halpa, leur planète d’origine. C’est simplement grâce à l’appareil de la mère de Carll qu’ils ont pu être rapatriés. Une nouvelle visite sur la planète des Grrihs révèle que ceux-ci l’ont quittée après avoir détruit leurs installations. De T’kklop, le jeune Grrih qui les a aidés, aucune trace.

Commentaires

Complot sur Halpa, premier de la série des Carll et Novy, n’avait pas reçu une critique très enthousiaste dans L’ASFFQ 1998. On y déplorait les défauts « habituels » de Christian Martin : l’action primait sur la cohérence interne, les coïncidences étaient trop nombreuses, le prologue à éliminer, etc. Malgré ses attaques, le critique reconnaissait finalement que le roman n’était certes pas pire que bien d’autres romans SF pour la jeunesse.

Prisonniers des Grrihs prête probablement le flanc aux mêmes critiques. Le prologue tant décrié est toujours là, les coïncidences (à commencer par celle qui transporte nos personnages à l’endroit même où se construit un autre téléporteur !) continuent à faire hocher la tête, mais il n’en demeure pas moins qu’on a affaire là à un ouvrage très supérieur au premier volume, qui péchait par grande mollesse, il est vrai. Ici, rien de tout cela. L’action n’arrête pas, les complications non plus. De plus, l’auteur use d’un autre point de vue, dans une série de récits alternés, un peu à la manière d’Edgar Rice Burroughs.

Le roman appelle une suite, ne serait-ce que pour connaître le sort du généreux T’kklop. Malheureusement, l’éditeur a mis fin à la collection Alli-bi. Espérons que la série Carll et Novy sera repêchée par un autre éditeur car elle prenait vraiment du mieux et laissait présager d’intéressantes suites. [GS]

  • Source : L'ASFFQ 1999, Alire, p. 112-113.

Références

  • Giroux, Pierrette, Lurelu, vol. 23, n˚ 1, p. 32.