À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
[7 FA ; 1 HG]
Les Trois diables, de Paul Stevens
La Sainte-Catherine, de Marius Barbeau
Le Cheval noir, de Marius Barbeau
Chasse Gallery, de Marius Barbeau
La Femme plus rusée que le diable, de Charles-Edmond Rouleau
Le Moulin du diable, de Charles-Edmond Rouleau
Coq Pomerleau, de Louis Fréchette
L'Abeille et le crapaud, raconté par Mme J.-B. Lambert
Commentaires
Encore une fois, la littérature fantastique du XIXe siècle – et celle qui lui est apparentée – est mise en valeur cette année avec une autre anthologie. La première particularité de l’anthologie Que le diable l’emporte !, de Charlotte Guérette, c’est qu’elle s’adresse essentiellement à un public jeunesse. Comme son titre l’indique, c’est le diable qui est à l’honneur même s’il n’aura pas le beau rôle car, comme on le mentionne dans la très courte introduction, c’est le diable en tant que victime que l’on célèbre ici, celui que certains de nos ancêtres roulaient sans vergogne grâce à leurs ruses, et ce au mépris de ses foudres.
Quatre auteurs sont conviés au rendez-vous. Si Paul Stevens, Charles-Edmond Rouleau et Louis Fréchette sont des champions de la réédition, il n’en est pas de même pour Marius Barbeau et les trois histoires reprises par Charlotte Guérette, tirées de son recueil L’Arbre des rêves paru en 1947, constituent une agréable surprise… tout en s’insérant parfaitement dans la thématique développée.
Mentionnons aussi que s’ajoute à ce palmarès une transcription écrite de la version orale, dite par Mme J.-B. Lambert en 1923, d’un conte d’Adélard Lambert, « L’Abeille et le Crapaud ».
Bref, une agréable petite anthologie qui fera sourire ceux et celles à qui elle est destinée et qui leur donnera peut-être le goût de creuser un petit peu plus du côté des racines littéraires de leur pays. [JPw]
- Source : L'ASFFQ 1997, Alire, p. 98-99.
Références
- Bourget, Édith, Lurelu, vol. 20, n˚ 3, p. 45.
- Côté, Jean-Denis, Québec français 111, p. 107.
- Desroches, Gisèle, Le Devoir, 01/02-11-1997, p. D 3.