À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Un homme, dissident politique et exilé intérieur, s’étonne publiquement que les autres villageois de la vallée, condamnés comme lui, ne quittent pas tout simplement ce camp sans grilles ni gardiens. S’insurgeant contre cette docilité, un jour il gravit l’un des versants et, passé la crête, redescend dans la vallée voisine, qui s’avère être celle qu’il vient de quitter. « Il y a pire que la prison », conclut le narrateur. « Il y a l’illusion de la liberté. »
Commentaires
La faute de syntaxe, dès le titre – dès le premier mot du titre ! – augure mal quant à la direction littéraire et à la révision du texte. Sur ce plan, les dégâts se limitent toutefois à deux ou trois fautes ou coquilles. Le titre de la présente nouvelle est même écrit correctement dans la bibliographie de Fecteau en page 29.
La narration en « tu » interpelle le résident de fraîche date de la vallée éponyme. Mais avec ses deux pages et quelques lignes, cette dystopie pastorale s’avère trop brève pour qu’on en dise davantage à son propos. Un texte court et compétent, mais guère conséquent. [DS]
- Source : L'ASFFQ 1996, Alire, p. 87.