À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Par une nuit froide et pluvieuse, un homme revient chez lui à pied. À peine entré dans la maison, il se rend à la salle de bain pour débarrasser ses mains du liquide poisseux qui les recouvrent. Choisissant de rejoindre celle qu'il croit avoit tuée, il décide de se suicider en laissant à un ami un message pour expliquer son geste.
Commentaires
L'auteur fait précéder sa nouvelle d'un lourd prologue servant en théorie à éclairer le lecteur sur son sens profond. Cette élucubration mystico-poétique sur la signification qu'il faut donner à l'amour, sur son sens réel, n'invite pas à la lecture du texte.
Pour ce qui est de ce texte, il se révèle sans surprise, de la Chevrotière nous offrant un thème rabâché, que le traitement baroque et l'écriture désastreuse assassinent littéralement. Le lecteur bute sur un fatras de métaphores éculées et de lieux communs. Des recherches stylistiques tarabiscotées et boîteuses encombrent le texte et nuisent sérieusement à son intelligence. Pire encore, la langue y est torturée par les fautes et les incongruités malheureuses. Une relecture sérieuse s'imposait : on aurait pu éliminer des erreurs comme « …cette amour-propre… » (p. 37), « …leur clair-obscure… » et autres « …liquide poisseaux… » (p. 40). À cause de tout cela, le fantastique réside moins dans le sujet lui-même que dans le style, la langue et l'utilisation du mot rare qui fait bien !
On ne peut donc que souscrire à la réflexion de Charles de la Chevrotière qui écrit dans son prologue de la page 37 : « J'ai surtout la faiblesse d'écrire. »
Dont acte. [GG]
- Source : L'ASFFQ 1985, Le Passeur, p. 36-37.