À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Une malédiction pèse sur le village de Granverger. Atrope Mélusine, une sorcière malveillante, s’apprête à faire apparaître son maître, le démon Abaldurth, une des trois puissances du Mal. Deux hommes, le libraire Guillaume Jussiave et un adjuvant, munis de l’épée magique Arhapal, parviennent à trancher le ventre de la sorcière, enceinte d’un monstre issu d’un accouplement avec le démon.
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La revue Carfax a consacré son numéro de décembre 1986 à Daniel Sernine. Le numéro contient une préface de Sernine, intitulée Triptyque gothique, trois nouvelles légèrement remaniées ayant paru d’abord dans Légendes du vieux manoir et une bibliographie exhaustive de l’œuvre et sur l’œuvre de Sernine.
Les trois nouvelles réunies dans Carfax ont pour caractéristique d’appartenir à cette partie de l’œuvre de Sernine marquée au coin de la tradition fantastique gothique ; les trois histoires sont également campées à Neubourg ou à Granverger, dans le décor québécois pseudo-historique que les personnages de Sernine fréquentent depuis les toutes premières œuvres.
Sous le thème du combat du Bien contre le Mal, de la sorcellerie blanche versus la sorcellerie noire, de l’apparition d’un démon et des invocations maléfiques, « Le Réveil d’Abaldurth » demeure essentiellement une histoire manichéenne dans laquelle une femme maléfique dotée de pouvoirs préternaturels est combattue par des héros purificateurs en possession d’un objet magique capable d’anéantir le Mal. Les variantes de la première à la seconde version sont insignifiantes : elles tiennent surtout à des coupures (de mots ou de bouts de phrases ici et là) qui ne changent rien au déroulement de l’histoire ou à la structure narrative. L’écriture demeure exactement au point où elle en était il y a dix ans. [MLo]
- Source : L'ASFFQ 1986, Le Passeur, p. 128-129.