À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Le narrateur s’éveille et prend peu à peu conscience que la porte de son appartement a disparu, ne laissant qu’un mur nu. Impossible de sortir. Impossible aussi, il s’en rend rapidement compte, de téléphoner pour avertir de son retard probable au travail. Au-delà de la porte-patio, une brume épaisse cache complètement la vue. Nul bruit ne lui parvient. Tout cela n’est qu’un rêve, bien sûr, qui prendra bientôt fin. Il attend un réveil qui ne vient pas. En retournant dans sa chambre, il découvre une nouvelle porte. Où mène-t-elle ? La porte ouverte révèle un escalier qui s’enfonce dans les ténèbres. Il décide d’y descendre. Après tout, ce n’est qu’un rêve ; il va forcément se réveiller. Quelques minutes plus tard, il remonte précipitamment l’escalier, poursuivi par une présence invisible. Ce rêve prendra-t-il jamais fin ?
Commentaires
« Réveillez-vous, s’il vous plaît » prend le contre-pied du cliché “mais ce n’était qu’un rêve”. Jusqu’au bout, le narrateur est persuadé qu’il s’agit bel et bien d’un rêve mais rien dans la conclusion de la nouvelle ne permet au lecteur de lui donner raison. Grâce à une narration en “vous” (dont l’artificialité disparaît peu à peu à la lecture du texte), à une profusion de détails quotidiens parfois intéressants (mais parfois moins) et à l’utilisation appropriée d’un leitmotiv (“Ce serait un moment rêvé, n’est-ce pas, pour terminer ce rêve ?”), le texte parvient à une certaine efficacité malgré une fin un peu convenue. Un texte honnête, pour un fanzine, mais certainement pas une pièce d’anthologie. [GS]
- Source : L'ASFFQ 1997, Alire, p. 54-55.