À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Le personnage principal a reçu une lettre de son frère Marcelo lui narrant l'inquiétante conduite de Miguel. Il décide de quitter Paris où il séjourne temporairement depuis vingt ans pour aller à Buenos Aires. Là, il parlera à Miguel, lui expliquera la coïncidence des époques, des ruelles…
Commentaires
Rien de plus difficile que de résumer ce texte aux longs paragraphes où les différents narrateurs s'enchaînent sans transition. Empruntant la forme d'un long monologue, « Ruelles », qui se veut un pastiche de Julio Cortázar, joue sur plusieurs niveaux. Pourtant, malgré plusieurs emprunts au style et à l'atmosphère de l'écrivain argentin, l'ensemble ne m'a pas convaincu. Peut-être est-ce à cause des glissements de narration trop fréquents, ou de cet autre glissement de point de vue, quand Lina n'est plus Lina mais Ninon, quand les ruelles d'antan coïncident avec les ruelles actuelles.
Bergeron a complexifié volontairement son texte, et si ses qualités abondent, sa limpidité en souffre, son espace de manœuvre devant se limiter à quelques pages.
Un pastiche ardu sur un écrivain majeur de notre époque. [JPw]
- Source : L'ASFFQ 1985, Le Passeur, p. 24.