À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
La narratrice a perdu un de ses ovaires. Elle tente de le retrouver et s’enquiert auprès d’un policier bienveillant qui ne peut malheureusement pas l’aider. N’empêche qu’il lui plaît. Il l’invite à un concert. Arthur H. est formidable, et au beau milieu du concert, elle retrouve son ovaire sur une carte mentale de la ville. Hélas, pour s’y rendre en autobus, comme elle n’a plus d’argent, elle doit payer avec son autre ovaire. Et voilà que l’autobus fond et s’enlise, emprisonnant la narratrice.
Commentaires
Je me suis déjà dit qu’après avoir parcouru un numéro entier de Stop, on avait bu cinq litres de bière et fumé un paquet complet de cigarettes, tellement rares étant les nouvelles dont les personnages n’étaient pas décrits en train de boire et de fumer. Ici, on ne voit jamais la narratrice consommer mais on dirait qu’elle est partie sur un trip d’acide qui n’en finit plus.
La fantaisie poussée jusqu’aux limites du délire permet certes à l’imagination de se déployer comme bon lui semble ; on peut apprécier le joyeux bordel des événements décrits, les images loufoques, l’humour absurde et grinçant. Pour ma part, je reste tiède. Comme beaucoup des textes publiés par Stop, « Salade aux ovaires » fournit un ou deux bons flashes mais supporte mal la relecture. [YM]
- Source : L'ASFFQ 1994, Alire, p. 101.