À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Du haut de son orbite, un commentateur radio s’inquiète tout en continuant à inonder la Terre de son baratin habituel. Tandis qu’il salue Montréal, des fleurs orange et roses fleurissent sur le continent américain.
Commentaires
Ce n’est pas la première fois que ce thème est utilisé en SF, peu s’en faut. L’homme en orbite, ou sur la Lune, a toujours été un observateur privilégié de l’holocauste nucléaire.
Ici, le style partiellement éclaté de Prévost – mais d’une tout autre façon que dans « Capucino buns » – sert bien le thème. Technologie de pointe, la station radiophonique orbitale couronne un monde lui aussi éclaté, à sa façon. Et qui éclate véritablement en chute d’histoire !
L’écriture de Prévost vaut le détour, même si moins innovatrice que dans sa précédente histoire aux allures cyberpunk. L’atmosphère qui s’en dégage, le rythme qu’elle insuffle au texte méritent d’être soulignés, même si « Salut le monde » reste un opus mineur.
Un auteur à suivre, de toute évidence. [JPw]
- Source : L'ASFFQ 1986, Le Passeur, p. 115.