À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Un narrateur qui passe ses journées à observer la ville de sa fenêtre explique qu’il ne sort plus l’automne depuis qu’il a vu un tas de feuilles mortes « dévorer » en quelques secondes un chien errant.
Commentaires
Sur un canevas très restreint, avec une plume évocatrice à souhait, Cartier-Jones nous offre une courte nouvelle fantastique fort réussie, démontrant, s’il le faut encore, à quel point le fantastique est plus affaire d’ambiance que de propos. On fait grand mystère de l’identité des deux auteurs qui se cachent derrière ce pseudonyme de Cartier-Jones, mais il faudrait faire des efforts pour ne pas reconnaître au moins Natasha Beaulieu par le ton, par l’utilisation d’un protagoniste voyeur et par le refus de toute explication rationnelle. Ou si c’est un pastiche du style de mademoiselle Beaulieu, il est réussi. Que faire, sinon réclamer à nos mystérieux auteurs – ou mystérieuses auteures – d’autres textes de ce calibre ? [JC]
- Source : L'ASFFQ 1998, Alire, p. 53.