À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Candidat favori à la présidence de son pays pour son humanisme et sa droiture, Stephen Scott consulte une voyante qui lui montre quel dirigeant cruel il sera. Horrifié, il démissionne. Mais lors de sa retraite, ses idées changent : le bien du peuple exige un président qui règne en maître. Quatre ans plus tard, il est élu président…
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Commentaires
« So, help me, God » nous laisse croire avec raison que son auteur s’intéresse ici davantage à l’univers mental des individus qu’il met en scène, qu’à des questions de genre. En effet, la transformation du personnage principal, d’humaniste angoissé en un dangereux mégalomane, constitue le cœur du récit. Tracé avec justesse, le portrait psychologique du protagoniste suit une évolution logique et sans faille, qui ne surprend guère.
Mais on se demande pourquoi au juste avoir traité cette question dans un cadre science-fictionnel, très réduit d’ailleurs : les seuls éléments caractéristiques du genre sont le temps de l’histoire (un proche futur, entre 1991 et 1995) et le “voyage dans le temps” qui, dans ce contexte, s’apparente plus au fantastique qu’à la SF. Ce choix semble un peu gratuit et sans interaction intéressante avec les éléments du récit participant au traitement du thème. Quoi qu’il en soit, voilà un texte honnête, qui a la qualité de tenir ses promesses de départ, mais qui pèche un peu par manque d’audace. [CH]
- Source : L'ASFFQ 1988, Le Passeur, p. 57.