À propos de cette édition

Éditeur
Triptyque
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Moebius 48
Pagination
53-57
Lieu
Montréal
Année de parution
1991
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Danaé se remémore sa vie dominée par sa rencontre avec Zeus qui lui fit découvrir sensualité et plaisir. Bien que la vieillesse l’ait désormais rejointe, elle se sait éternelle dans la mémoire des hommes.

Commentaires

Le dieux et les déesses ou leurs rejetons sont les acteurs des aventures fantastiques des grandes mythologies ; les mortels/mortelles n’y jouent, bien souvent, qu’un rôle secondaire, au gré des caprices des premiers. Cela est particulièrement vrai lors des frasques de Zeus/Jupiter, éternel séducteur.

L’idée à l’origine de la nouvelle de Bonenfant est donc intéressante : nous situer dans l’esprit et le corps d’une de ces mortelles, Danaé, séduite par le dieu-soleil dont elle aura un fils, Persée, et à travers son monologue, nous faire vivre l’attente, la jouissance et la solitude.

Malheureusement, le texte est confus et nous égare ; j’ai perdu mon latin, au tout début, dans les méandres des fils et fille, des arrière-petit-fils et arrière-petite-fille, des mère et père et de la nourrice…

Quand Zeus survient sous la forme d’un rayon de lumière, il y a là par contre un beau texte, trop court. En somme, une œuvre inachevée et confuse. [MD]

  • Source : L'ASFFQ 1991, Le Passeur, p. 35-36.