À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Henri B. se réveille dans un lieu inconnu où il est accueilli par un étrange personnage. Il veut savoir où il est et ce qui s’est passé. Son hôte, le diable, lui parle d’Angélique, une jeune fille innocente qu’Henri a accoutumé à l’héroïne. Un soir, Angélique en a eu assez. Elle a offert à son ignoble protecteur un verre de champagne qui contenait du poison. Henri B. est donc mort et en enfer.
Commentaires
Rien de bien original comme scénario. D’accord, l’histoire est bien amenée, mais l’ensemble souffre de petits ceci et cela. Par exemple, les interventions d’Henri B. manquent de crédibilité, les « deux » (on s’en serait douté) petites cornes roses du diable font sourire, certaines phrases sont absurdes (« Il possédait l’héroïne et l’héroïne possédait Angélique ») et je me demande bien si on peut boire de l’héroïne sous forme d’« élixir magique ».
Et puis, Henri est supposé être un « homme guidé par sa raison » alors qu’il se demande comment Angélique a pu l’empoisonner puisqu’elle l’aimait au point de ne plus pouvoir se passer de lui et de son héroïne !!!
Et pourquoi diable Henri « B. » ? Un clin d’œil à Kafka ?
En fait, « Le Sort d’Henri B. » ressemble à un épisode raté du film Twin Peaks – Fire Walk with Me, dans lequel Robert de Niro aurait accepté de parodier le diable juste pour son bon plaisir. [NB]
- Source : L'ASFFQ 1992, Alire, p. 104-105.