À propos de cette édition

Éditeur
Solaris
Genre
Fantastique
Longueur
Nouvelle
Paru dans
Solaris 131
Pagination
23-26
Lieu
Proulxville
Année de parution
1999
Support
Papier

Résumé/Sommaire

Un couple célèbre son voyage de noces en montant à bord du Saudade Express au Brésil, en 1862. Le train carbure aux poèmes, et les mots sont passés comme des liqueurs par les machinistes qui arpentent les wagons. Charmes. Voici qu’un mulatto a une histoire à raconter, celle d’un jeune poète qui s’éprit d’une belle hidalga nommée Cecilia. Et comment il usa de syllabes et d’astuces pour l’arracher à un père tout-puissant. Mais qui donc était ce Joaquim ? Le jeune marié le sait, son épouse s’en doute…

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Commentaires

On souhaite de tout cœur avoir raison : on veut que l’auteur se soit beaucoup amusé pendant l’écriture car ce texte est un plaisir à lire aussi. Une joie. Il avance tout seul, comme son propre combustible. Un récit léger, coulant. Juste un peu insouciant. Ce qu’il faut pour que le contenu corresponde au contenant, cette belle Amérique du Sud sensuelle, croyant à tous les avenirs dans une fantaisie rocambolesque du XIXe siècle. Un transport en aise. Avec une petite musique de grâce tranquille et naïve comme fond.

Reproches ? Certaines longueurs, mais à peine. Tout est fait pour que les deux degrés de narration se confondent, le raconteur citant l’autre conteur rencontré est, en fait, celui qu’on raconte. Qu’on pardonne l’expression. Mais les mots ne sont-ils pas les combustibles d’une prototechnologie aussi vive que ravissante, aussi yin que yang, dans cette belle histoire intelligente en mots doux ? Une façon d’imager vivement la poésie. En la couplant avec la science. Zou, et que ça sourie !!! [ALa]

  • Source : L'ASFFQ 1999, Alire, p. 76.

Prix et mentions

Prix Boréal 2000 (Meilleure nouvelle)