Spécimens

Depuis plusieurs années, la famille de Félix passe la période estivale au lac Rond. Cet été, une nouvelle famille loge dans le chalet contigu et Félix rencontre Émilie, une fille de Montréal. Il lui montre le bois environnant et le petit étang secret qui est un peu son petit paradis. Mais au retour, ils sont importunés par d'étranges lueurs bleues. Le père de Félix dit qu'il s'agit de luciole, mais un vieux du village, monsieur Bouchard, dit qu'il s'agit d'autre chose de bien plus dangereux, et que chaque décennie, des gens disparaissent dans la montagne, dont son fils Luc, voici cinquante ans. Les deux ados seront de nouveaux attaqués par les lueurs bleues et devront passer la nuit dans la forêt, réfugiés dans une grotte qui abrite un squelette. Quand ils réussissent à retourner aux chalets, il n'y a plus personne. Ils retournent en forêt en suivant des traces et celles-ci les ramènent à la grotte, au fond de laquelle ils découvrent une porte mystérieuse. Derrière, c'est un étrange univers qui rappelle un vaisseau spatial, avec des corridors en métal, une lumière bleutée, des petits hommes gris et, surtout, d'étranges bacs dans lesquels sont immergés des humains, dont leurs parents ! Finalement, alors que monsieur Bouchard viendra par hasard à leur rescousse, on découvre qu'il s'agit d'un point de collecte d'informations d'une race qui est présente partout dans l'univers. Quand l'homme en blanc qui les représente comprend le mal qu'il a fait en ramassant ainsi depuis des temps immémoriaux des "spécimens" sur la Terre, il promet que la prise de données servant à alimenter la "convergence" se fera dorénavant sans faire le moindre mal à qui que ce soit. Les deux familles, ainsi que Félix et Émilie, se retrouvent aussitôt dans leurs chalets, sans aucun souvenir de leur aventure, se demandant ce qui est arrivé à monsieur Bouchard, qui a disparu. [JPw]

• Lazure-Vieira, Daviel, Entre les lignes, vol. 3, n˚ 1, p. 57.
• Roy, Simon, Lurelu, vol. 29, n˚ 2, p. 46.