À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Une morte de fraîche date raconte comment les choses se passent dans l’au-delà, ce que nous appellerions « au ciel ». Dès leur trépas, en effet, les gens se retrouvent anges gardiens des Terriens, chargés de leur prodiguer bonheurs et malheurs en vertu de quotas qui leur sont assignés en haut lieu et qu’ils se partagent lors de réunions de comité parfois houleuses. En cela comme pour le reste, la vie des anges gardiens ressemble drôlement à celle des mortels…
Commentaires
Comme il est rafraîchissant de lire le texte d’une personne qui ne se prend pas trop au sérieux. Pas de message lourd et appuyé, pas non plus de verbiage éthéré et vaporeux, aucune prétention à réinventer le monde dans le domaine de l’écriture ni à tourmenter l’acte de création. Point de fatuité dans l’humour, juste de l’esprit à fleur de texte, discret et réservé. Là aussi, ça nous change des pompes du calembour, de la pédanterie du jeu-sur-les-mots. La phrase est sobre, peut-être un peu ordinaire ; elle est correcte et ne montre aucun symptôme de la logorrhée lexicale qui afflige tant d’auteurs novices.
Il reste que c’est seulement un texte de 2200 mots, auquel on peut difficilement consacrer deux cents mots de critique ! Une gentille petite nouvelle. [DS]
- Source : L'ASFFQ 1988, Le Passeur, p. 86-87.