À propos de cette édition

Éditeur
American Folk-Lore Society
Genre
Fantasy
Longueur
Nouvelle
Paru dans
The Journal of American Folk-Lore 123
Pagination
117-123
Lieu
Bloomington (Indiana)
Année de parution
1919

Résumé/Sommaire

Un homme et une femme n’ayant qu’un garçon lui font faire des études qui le conduiront jusqu’à la prêtrise. Mais à la veille de se faire ordonner, il revient chez ses parents et leur demande un cheval pour aller chercher l’étoile du soir (ou du jour). Au milieu de la forêt, il aperçoit un château et découvre une femme décapitée et pendue par les pieds. Ayant conduit son cheval à l’écurie, il soupe et se couche. Soudain, il entend des pas : un petit homme descend l’escalier avec un bœuf sur son dos, une corde de bois et une lèchefrite pour le faire rôtir. Il invite le jeune à partager son repas. Comme il a soif, le jeune se fait indiquer l’emplacement du puits servi par l’avertissement de ne pas prêter attention à ce qu’il verrait dans l’eau. Mais le garçon voit quantité de scènes de la vie quotidienne. Pendant qu’il puise de l’eau, un oiseau se met à chanter. Il ramène une tête dans son seau. Le nain lui conseille d’aller ranger la tête à l’écurie sans rien lui demander sous peine de mort. Mais il ne peut résister au désir de lui parler et la tête l’avertit qu’il se trouve chez le diable. Afin qu’il se tire d’affaire, elle l’exhorte à se précipiter sur son cheval quand le nain l’aura sellé, de compter les sept premiers pas et de lancer sa monture au galop sans oublier de l’emmener avec lui dans un sac. Pendant la nuit, des diablotins s’amusent à le lancer comme une balle mais ne lui font pas de mal. Le lendemain, les diablotins embrassent leur derrière devant un vieux petit diable. Puis celui de la veille descend l’escalier avec le même fardeau et lui sert à manger. Il se dirige ensuite vers l’écurie et amène le cheval sellé. Le jeune homme saute alors sur la monture, compte les sept pas, la tête se fend et il se retrouve au milieu de la forêt. Comme il a faim, la tête lui indique où se trouve l’arbre derrière lequel se cache un lapin qui lui servira de repas. La tête partage son repas et l’informe qu’il ne doit jamais traverser de rivière. Il en longe une sur son chemin. Une ogresse dans un bac l’invite à traverser la rivière, mais il refuse. Un vieillard souhaite aussi lui faire passer la rivière dans sa barque, mais il refuse encore. Mais il revient un peu plus tard et, cette fois, le jeune homme passe la rivière et se dirige vers une maison pour se coucher. Il demande à la vieille femme qui l’occupe une écurie si noire qu’on n’y voit aucune lumière du jour et il refuse la chandelle qu’elle lui tend, car elle dissimule un sorcier. Le même rituel se répète pour la chambre. Pour s’éclairer, il demande à la femme de lui vendre sa bague lumineuse contre son cheval, son pantalon, son chien et son fusil.  Elle accepte à contrecœur. Le lendemain, le jeune homme glisse la bague entre ses deux jambes et se fait transporter sur une montagne avec sa tête. Sur ladite montagne se trouve un chêne sur lequel se tient un rossignol qui chante avec l’étoile du jour. La tête conseille au jeune homme de s’approcher du chêne, de soulever une trappe qui se trouve à son pied, de descendre jusqu’à ce qu’il se trouve face à une vieille femme et d’exiger d’elle ses vêtements. Cela fait, sur les indications de la tête, il redescend dans la caverne avec son cheval, soulève la vieille femme et la dépose sur la croupe de son cheval, remonte à la surface et l’oblige à envelopper le chêne d’une toile d’araignée. À la fin, il lui demande sa baguette. Au matin, le rossignol arrive avec l’étoile du jour dans son bec. Il se prend dans la toile d’araignée. Toujours selon les ordres de la tête, le jeune homme se fait donner une échelle et une pinte d’eau qu’il verse sur elle. La tête se métamorphose en belle princesse. Le jeune homme s’en va avec elle en oubliant l’étoile du jour qu’on voit encore tous les matins. [BB]

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D'après le conte enregistré de Joseph Mailloux.