À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
À la gare centrale, une femme blessée à mort, Monique Piavert, s’effondre en tendant une clé de casier au narrateur. Ce dernier y trouve une boîte bourrée de papiers. Il parvient à retracer Diane, la sœur de la victime, et lui rend la boîte. Diane lui remet en retour une lettre de Monique qu’elle présume lui être destinée.
La lettre ne contient qu’une liste de mots sans suite, mais le narrateur finit par comprendre qu’il s’agit d’un plan de travail qui permettrait de s’y retrouver dans le fatras de papier de la boîte. Il récupère celle-ci et ce qu’il apprend le stupéfie. Puisque nous lisons ces lignes, c’est qu’il a disparu de la surface de la Terre, mais il a laissé la boîte derrière lui. Et il nous avertit que ce qu’il a appris concerne une certaine forme d’immortalité…
Commentaires
Ce texte est un simple début d’histoire, un projet inachevé que l’éditeur du recueil a jugé bon de publier. Soit, le lecteur est intrigué par ce qui est mis en place, mais le texte ne se suffit pas du tout à lui-même. Il est d’autant plus difficile de le critiquer. On peut reprocher à l’auteur des coïncidences mystérieuses et des motivations inexpliquées, mais la suite expliquerait peut-être tout, qui sait ?
N’empêche qu’une meilleure construction du texte aurait permis déjà de rendre les agissements du narrateur un peu plus logiques, sans rien changer au déroulement de l’intrigue, en particulier pour cette péripétie de la boîte donnée puis récupérée, une complication en apparence inutile mais qui aurait pu (qui pourrait encore…) devenir valable. [YM]
- Source : L'ASFFQ 1997, Alire, p. 185.