À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Un train de voyageurs traverse un paysage d’hiver. Peu à peu, le train ralentit, comme vaincu par les éléments. Puis, la neige recouvre entièrement les wagons immobilisés et emprisonne les passagers.
Autres parutions
Commentaires
Que pourrait-on ajouter au résumé ? Rien. Tout est là… ou presque. Il faudrait peut-être dire l’angoisse qui monte chez les voyageurs à mesure que le train ralentit et qu’ils anticipent son arrêt définitif. Mais le texte est si peu porté sur les sentiments. Il privilégie le point de vue extérieur et garde ses distances par rapport à ce qu’il décrit.
Immobilité. Réification. Mort lente. Tout contribue à illustrer la finalité de l’existence, laquelle n’échappe pas ici à un sentiment d’absurdité.
C’est ce même sentiment que j’éprouve d’ailleurs en tentant de commenter ces textes qui, quoiqu’autonomes les uns par rapport aux autres, perdent une grande partie de leur efficacité quand on les isole du contexte littéraire dans lequel ils sont nés. C’est comme tenter d’apprécier la forme, les couleurs et le motif d’un puzzle qui contiendrait cent morceaux à partir d’un seul. [CJ]
- Source : L'ASFFQ 1991, Le Passeur, p. 60.