Triumvirat

Deux fantômes, Peter Largon et Lucille Piaf, devisent mélancoliquement sur leur triste condition, se racontent des souvenirs personnels, réfléchissent sur la vie, la mort et le bonheur, pontifient sur la fortune même de l’humanité, effraient de leur voix d’outre-tombe un trio de jeunes iconoclastes qui violent la tranquillité du Père-Lachaise, méditent ensuite sur le destin de l’homme, s’interrogent sur son évolution et déclarent qu’il n’y a « (r)ien de nouveau sous le soleil ». Puis, ils comparent la politique américaine et européenne avec celle de l’Union soviétique et supputent alors que l’Empire romain, cette Babylone moderne, se réincarnera et qu’il en émergera la Bête à dix têtes révélée par l’Apocalypse de l’apôtre Jean. Mais Peter Largon veille au grain et il tente de régler le sort de cette humanité menacée en apparaissant à un mortel doué chargé de faire échec au Mal incarné par « la coalition » menée par un chef de guerre très puissant vivant dans le désert. Toutefois, le mortel ne sera pas à la hauteur de sa mission. Largon s’en rendra compte et mettra en échec la force ténébreuse qui avait suborné l’élu par le goût du pouvoir.

Voir le recueil Enfer.