À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Un médaillon maléfique venu d’un autre plan d’univers prélève, de manière cyclique, sa ration de chair humaine à Neubourg. Son détenteur n’a qu’à braquer l’objet devant les yeux de celui qu’il choisit malgré lui comme victime (c’est le médaillon, semble-t-il, qui décide pour le possédé). Après avoir commis une série de quatre meurtres, un homme se suicide. Le moine Wenceslas découvre le médaillon sans rien révéler à la police. Avec l’objet maléfique, il tue deux personnes. Constatant que l’objet le possède totalement, le moine décide de le détruire, mais en meurt.
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Commentaires
Dans « Tu seras le septième », la dialectique du bien et du mal n’est guère plus complexe que dans les deux autres récits. Cette histoire de possession par un objet maléfique et de communication avec un certain au-delà est l’objet d’une modification (un ajout) relativement importante : dans la première version, le moine n’avait pas subi d’intervention chirurgicale au cerveau ; dans la version de Carfax, ce détail semble expliquer le comportement bizarre du moine. Au bout du compte, cela ne concourt qu’à donner un semblant d’explication scientifique (?) à quelque chose qui demeure relativement inexpliqué puisque le médaillon trouve sa pitance de chair humaine, jusqu’à ce qu’il soit repu, là où il tombe.
La réédition de cette nouvelle, comme celle des deux autres, n’apporte absolument rien de neuf à l’œuvre de Sernine ni au corpus fantastique québécois tant pour le renouvellement de l’imaginaire que pour le travail de l’écriture. [MLo]
- Source : L'ASFFQ 1986, Le Passeur, p. 130.