À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Quelques habitants d’un quartier de Montréal échappent à la destruction d’une bombe N qui a dévasté la Terre entière. Ils s’organisent pour pouvoir survivre.
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Commentaires
Courte nouvelle au ton intimiste de Claire Dé qui relate un passage d’un état à l’autre, la transition entre l’avant et l’après-bombe. Dépouillé à l’extrême, le texte, à l’écriture volontairement neutre, dégage un sentiment de grande lassitude devant le monde contemporain, sentiment accentué par l’énumération implacable de tous les maux de la Terre et qui forment le gros des nouvelles télévisées.
L’originalité de cette nouvelle, c’est l’inversion des réactions habituelles à ce genre de récit. Les rescapés de la bombe perdent leur sentiment de résignation, s’organisent simplement, presque dans la joie. On sent une délivrance ; c’est quasiment l’euphorie après le choc du moment passé.
« Un 2 juin », c’est avant tout un texte d’espoir, mais un espoir critique et radical : il n’y a plus rien à sauver de notre monde, rasons tout et recommençons sur un bon pied. [JPw]
- Source : L'ASFFQ 1986, Le Passeur, p. 63.