À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Un jeune travailleur de nuit habite seul dans un petit appartement. Très casanier, il ne s'écarte jamais de la routine qu'il s'est créée : au retour du travail, il se plonge dans la lecture d'un roman d'aventures, à la lumière d'une chandelle et au son de la radio. Or, une nuit, la chandelle s'éteint d'elle-même complètement, après quoi la mèche s'enflamme à nouveau. Puis quelques jours passent au cours desquels le jeune homme craint d'utiliser la chandelle. La prochaine fois qu'il l'allumera, la flamme éclairera une scène étrange, semblable à celle qu'il vient de lire dans son roman policier : une « ombre » est poignardée dans le dos par une lame que personne ne tient. La mystérieuse victime tombe ensuite sur lui et s'empresse de lui sucer le sang. Comme dans le roman policier que le jeune homme lisait, ce meurtre réel restera insoluble.
Commentaires
Fait à partir d'une illustration de Pierre D. Lacroix, ce texte donne l'impression d'avoir été écrit rapidement. Son intrigue un peu floue ne convainc pas. L'écriture, généralement juste, donne néanmoins parfois des paragraphes ou des phrases malhabiles, sinon inutiles. Par exemple, comment peut-on distinguer chez une ombre "un rictus de souffrance plaqué au coin de ses lèvres minces" ?
J'ose voir dans ce conte une sorte de métaphore : celle de la mort par l'isolement et la solitude librement consentis. [DC]
- Source : L'ASFFQ 1985, Le Passeur, p. 23.