À propos de cette édition
Commentaires
Estelle, c’est la femme parfaite. Voici un an qu’elle et le narrateur sont mari et femme et tout baigne dans l’huile. Sauf un petit détail qui turlupine l’homme : cet étrange nombril qu’elle possède et qu’elle protège comme si…
Références
Parue originalement dans le recueil de Pierre D. Lacroix Histoires simples, cette courte nouvelle est typique de l’auteur : présentation, développement, chute. Si elle ne casse rien du côté écriture, la nouvelle a au moins l’intérêt d’une idée saugrenue qui, sans renouveler le thème de "la-femme-parfaite-à-un-détail-près", permet de passer un moment somme toute agréable.
Le principal problème de Lacroix écrivain, c’est le manque de fini, cette impression de rugosité qui se dégage du mot comme de la phrase. Quand ce sentiment, comme dans sa nouvelle « La Troisième marche », rappelle l’époque nostalgique des pulps, on obtient quelque chose très valable. Ici, cependant, le résultat reste quelconque, ni excellent ni mauvais, un opus de plus à l’œuvre de l’auteur, ou plutôt une réédition, tout au plus. [JPw]
- Source : L'ASFFQ 1989, Le Passeur, p. 103.