À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Le bris d’une conduite d’eau provoque une inondation dans un édifice public. Cet incident déclenche une série d’événements tout aussi tragiques les uns que les autres. Une « limace translucide et irisée » hante chaque fois le lieu des différentes catastrophes. Lors des travaux de réparation effectués après l’écrasement d’un ascenseur, on découvre le corps d’un homme emmuré dans le sous-sol. L’édifice public retrouve alors sa tranquillité coutumière.
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Commentaires
Cette nouvelle, malgré ses accents de modernité et ses touches humoristiques, possède des relents du fantastique gothique traditionnel. Daniel Sernine fraye une nouvelle fois avec les forces sataniques et les âmes errantes déguisées pour la circonstance en « limace translucide et irisée ». L’apparition rituelle du mollusque est soulignée dans le récit par l’introduction d’une phrase en italique reprise tel un leitmotiv après la description de chaque incident. La fantasticité de la nouvelle repose sur cette seule complainte d’une « âme tourmentée dans une limace lente ». Ce procédé ne parvient pourtant pas à alléger la lourdeur du texte emporté dans une avalanche de désastres et de drames aussi fades les uns que les autres.
Les variantes apportées par Daniel Sernine pour la réédition de ce texte n’en renouvellent aucunement l’écriture et le traitement de ses thèmes. [DP]
- Source : L'ASFFQ 1987, Le Passeur, p. 166.