À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Lors d’un party de fin d’année, Alexandre apprend d’un collègue que celui-ci est cartomancien et télépathe. Dès lors, la réalité du jeune homme commence à se désagréger. Le lendemain, Alex se réveille à la suite d’un cauchemar. Dehors, il fait tempête. La journée devrait s’annoncer agréable, puisqu’il a invité la belle Stéphanie à un intime souper du jour de l’An. Mais le cauchemar continue durant le jour. Le temps s’est déréglé. Juste avant de s’évanouir une première fois, Alex trouve le cadavre frigorifié de Stéphanie dans la salle de bains. Nouveau réveil, et tout recommence. À la fin, la jeune fille subira une très réelle agression, et on trouvera Alexandre poignardé à mort.
Commentaires
Ouf ! Il y a des histoires impossibles à résumer à cause de leur incohérence.
Long cauchemar entremêlé de phantasmes romantico-érotiques, ce récit est bancal comme les rêves. Plus longtemps mûri et construit autrement, cela aurait pu donner une excellente nouvelle. Plusieurs idées sont bonnes et certaines images, frappantes. La neige omniprésente en devient presque un personnage, et l’auteur joue très bien avec cet élément-là. L’écriture souvent maladroite (« Il se demande qu’est-ce qu’il pourra avaler… », p. 48) et inexpérimentée (alternance non motivée de l’indicatif présent et de l’imparfait) laisse deviner derrière elle un écrivain débutant. De même, la division en cinq « chapitres » et un épilogue n’est pas tout à fait justifiée pour un récit de 27 pages.
Dommage, car il s’agit d’une histoire plutôt captivante. Les péripéties s’enchaînent, pas le temps de souffler, on veut connaître la suite – et surtout l’explication de ces invraisemblances. Y en a-t-il une ? On devine que le cartomancien télépathe ainsi que la « carte blanche » tirée par Alexandre y sont pour quelque chose, mais…
Je crois plutôt que l’auteur n’a pas voulu modeler son texte en fonction d’une signification. [DC]
- Source : L'ASFFQ 1988, Le Passeur, p. 71-72.