À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Le narrateur raconte l’histoire d’une odeur et d’une femme étrange qui y est associée. Plus jeune, il avait décidé « un bon matin » de tout quitter et de partir à l’aventure. Le soir même, il s’était retrouvé en panne, « au milieu de nulle part ». C’est en marchant vers le prochain village qu’il avait rencontré une femme et l’avait suivie dans une clairière où ils passèrent la nuit ensemble, de même que deux autres nuits. Le quatrième soir, l’ayant rejoint à l’hôtel du village où il avait trouvé refuge, la mystérieuse amante n’est plus que « cendres et chairs informes ».
Commentaires
Alain Langlois propose avec « Vent de nuit » une nouvelle fantastique qui étonne par son contenu décousu, sinon carrément inconséquent, notamment pour la couleur des yeux du fameux personnage (verts au début, rubis à la fin). Le lecteur peut rester perplexe aussi sur la question des distances évoquées dans le récit par rapport au temps et aux lieux de l’action, ainsi que sur quelques transitions fort abruptes qui parsèment l’intrigue. En somme, le texte du jeune auteur devra subir une réécriture sérieuse qui l’expurgera de ces incohérences avant d’être à nouveau publié.
Signalons par ailleurs que la nouvelle s’accompagne d’un dessin d’Alain Lacroix dont le trait n’a manifestement pas atteint toute sa plénitude. Il est à souhaiter que le tandem, qui en est à sa deuxième apparition dans la revue bruxelloise, apprenne à retravailler ces produits avant de proposer autre chose. L’équipe n’est pas dénuée de talents, mais le public peut espérer mieux. [GHC]
- Source : L'ASFFQ 1992, Alire, p. 107.