À propos de cette édition
Résumé/Sommaire
Par une nuit d’hiver, on frappe à la porte de la cabane du paysan Wilhelm. Il hésite un peu, mais ouvre. Malédiction ! C’est la Mort qui vient chercher sa femme agonisante. Wilhelm tente, en vain, de chasser ce visiteur importun. Découragé, il se met à jouer du violon, espérant ainsi retarder la décision de la Mort. Au petit matin, après avoir passé la nuit à l’écouter jouer, la Mort choisit d’emporter l’âme de Wilhelm plutôt que celle de sa femme, parce qu’elle a besoin de sa musique.
Commentaires
Un très beau conte dans la tradition fantastique. Une mise en situation classique : une nuit, une tempête de neige, une cabane isolée et la visite de la Mort. Une nouvelle qui prouve, encore une fois, que « tout a été dit, mais il suffit de le dire d’une autre façon ».
L’écriture est simple et directe. Pas de fioritures inutiles. Les nombreuses phrases courtes ou fausses phrases (mot isolé entre deux points), les interrogations et exclamations donnent un rythme vivant à cette nouvelle.
À moins que je ne me trompe, « Le Violon » n’est pas le premier texte de Monique Jeannotte. Peu importe, à quand une autre nouvelle de cette dame au talent prometteur ? Avec une petite touche plus « noire », j’aurais pu me croire en pleine Histoires impossibles d’Ambrose Bierce. [NB]
- Source : L'ASFFQ 1992, Alire, p. 96.