Biographie
Émile Ollivier immigre au Québec en 1965 après des études de philosophie à l’École normale supérieure d’Haïti et des études de lettres et de psychologie à la Sorbonne. Il enseigne à Amos pendant deux ans, puis à la polyvalente de Beauharnois. Formé à la sociologie, il sera par la suite professeur et chercheur pendant 25 ans à la faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Montréal, jusqu’au moment de sa retraite en 2000. Au cours de sa carrière d’écrivain, il reçoit plusieurs distinctions prestigieuses : prix Jacques-Roumain en 1985 pour Mère-solitude, Grand Prix de la prose du Journal de Montréal en 1987 pour La Discorde aux cent voix, Grand Prix du livre de Montréal en 1991 pour Passages et prix Carbert de la Caraïbe en 1996 pour Les Urnes scellées. En 2000, il est fait Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres de la France et élu membre de l’Académie des lettres du Québec.
Œuvres
Supplique d'Élie Magnan (La)
(1998) - NouvelleDans la blanche visibilité
(2001) - NouvelleDes nouvelles de Son Excellence
(2001) - NouvelleLumière des saisons
(2001) - NouvelleNocturne
(2001) - NouvelleRegarde, regarde les lions
(2001) - RecueilSupplique d'Élie Magnan (La)
(2001) - NouvelleTriple Mort de Salomon Lacroix (La)
(2001) - NouvelleUne nuit, un taxi
(2001) - Nouvelle
Références
Crédit photo : Pierre Guillaume
- Bordeleau, Francine, « Émile Ollivier : l'écriture pour desceller la mémoire », Lettres québécoises 102, p. 8-10.
- Montpetit, Caroline, « Les promenades d'Émile Ollivier », Le Devoir, 03/04-03-2001, p. D 1 et D 2.